15 mars 2006

La plate-forme avant

Une fois posée la traverse avant, j'ai pu continuer les travaux sur l'avant du châssis.

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J'ai décidé de couper la partie avant du tablier, et de la coller à demeure sur le châssis. Il m'a en effet semblé plus rationnel de rendre ces deux pièces solidaires afin de faire disparaître le jour disgracieux entre la traverse et la plateforme de la 241P Jouef. J'ai donc coupé le tablier au niveau des cylindres, le raccord sera masqué par la chaudière.


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L'avant a été refait quasiment intégralement, le plastique fondu par l'Ambroid ProWeld a ensuite été mis en forme, avant d'être recouvert de plasticarte de 1/10e" soit 0.25mm d'épaisseur. Les raccords sont enfin poncés avec du papier abrasif de plus en plus fin.



La raison pour laquelle j'ai opté pour une couche fine de plasticarte est que j'espérais repousser des rivets par en-dessous. Hélas, mes très nombreux essais se sont avérés insatisfaisants, je n'arrivais pas à obtenir des rivets plus petits que 7/10e de diamètre - ce qui est très gros comparé aux 2 à 3/10e des rivets d'une pièce de moulage, telle que le compresseur à air qui viendra dans le logement découpé dans la plateforme de droite. J'ai donc laissé tomber les rivets, mais la surcouche de plasticarte est restée, ce qui n'est pas plus mal car les raccords sont plus fins. L'idéal aurait été une pièce en photogravure, mais je n'ai pas de quoi faire ça.

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De chaque côté, j'ai découpé deux plateformes en plasticarte de 1/10". J'ai ensuite posé deux petits renforts en laiton sous le plastique, pour maintenir les marchepieds de la loco, puis doublé le plasticarte de 1/10" avec du 0,5mm, afin que les plateformes soient moins souples.


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Pour les renforts en laiton, j'ai pris deux chutes de la même tôle de 4mm qui m'a servi à représenter la traverse, mais cela n'est pas une bonne idée. Cela génère une surépaisseur peu esthétique, même s'il est vrai que ces renforts sont assez peu visibles en marche normale.



En fait, pour ces renforts, j'aurais dû choisir une largeur correspondant à l'intervalle compris entre les deux pattes des marchepieds, ainsi j'aurais pu souder (ou à la rigueur, coller) le contrefort entre ces pattes. De même, avec un peu d'anticipation j'aurais pu glisser une unique tôle de laiton entre l'avant du tablier et le châssis, plutôt que deux petits bouts de chaque côté, ainsi elle aurait été parfaitement maintenue. Fort heureusement, l'Araldite colle très bien ces matières.

A noter également sur les photos ci-dessus, le plomb logé un peu partout, afin d'augmenter le lest de l'avant de la loco et de rééquilibrer celle-ci, déjà fortement lestée sur l'arrière.