23 décembre 2006

Détaillage de la chaudière... Et du tablier

Et voilà, c'est collé. La chaudière et le tablier sont maintenant réunis ensemble, par quelques gouttes de colle résine bi-composants, de l'Araldite pour les non-spécialistes. Les inquiétudes que j'avais prennent maintenant la forme de questions, n'ai-je rien oublié ? En phase de finition, comment vais-je glisser les petites bandelettes de decals couleur laiton poli sous la chaudière sans me heurter aux passages de roues ?

Evidemment, il y a eu quelques loupés. Le film de colle sous les côtés de l'abri était trop épais, si bien que cela a bavé et empâté les lignes de rivets du bas... Et en essayant de rattraper le coup, j'ai fait sauter plusieurs desdits rivets, côté droit. Maintenant je sais : ceux qui montent des kits rapidement, travaillent vite, ne ratent pas, n'ont pas à recommencer trente-six fois. Car j'en ai été quitte pour restituer cette ligne de rivets en creusant une toute petite fente dans le côté de l'abri et en découpant une ligne similaire sur le côté d'un abri en résine que j'ai en double. Je ne vous avais pas dit ? J'en ai cassé un coin en le faisant tomber par terre... J'ai dû le remplacer car je n'ai pas réussi à retrouver le petit morceau... C'était il y a longtemps, au début, ce qui ne signifie pas que je ferais mieux maintenant !

Bref, dans la foulée, j'en profite pour reprendre l'aménagement de l'abri : je colle "définitivement" les portillons, plus exactement les pointes des "clous" dans le sol de l'abri (voir ce message), le sol de l'abri étant constitué d'une part par le rebord de la plateforme (pièce Mecanic Trains) d'autre part par un morceau de plasticarte de 0.25mm, à découper avant le collage afin de l'ajuster correctement aux formes de l'intérieur de l'abri.

Les choses devraient aller vite maintenant, les pièces de détail sont pour la plupart préparées, une goutte de colle sous le tablier, un nuage de peinture noire, et ce sera tout. Le plus gros du travail sera la pose des canalisations et câbles en tous genres...

10 décembre 2006

Petites retouches sur les cylindres... Et les pistons...

En observant les photos de ce blog et en les comparant avec celles de la machine réelle, je me suis rendu compte que j'avais fait l'impasse sur un point important : sur les "Mountain" du PLM, les pistons dépassaient largement à l'avant des cylindres, ce qui n'était pas le cas avec les 241P, dont j'ai hérité de l'embiellage et des cylindres.

Dans un précédent message, j'avais déjà sensiblement modifié les cylindres Jouef de 241P, mais l'avant des cylindres restait désespérément déserte. Ce qui me rebutait était en particulier l'idée de devoir rallonger les pistons - car pour les cylindres, les percer d'un trou n'est pas difficile. J'ai fini par me lancer, et tenter quelquechose.

Auprès de mon fournisseur habituel l'Octant, je passe commande d'un tube et d'une tige. Sur leur conseil je choisis une tige d'acier, extrêmement rigide, réf.P203, diamètre 1.2mm. Ce diamètre est celui des pistons de la 241P Jouef, et esthétiquement cela me semble proche des photos, la taille en-dessous serait trop petite. Pour le tube, j'ai choisi du laiton, réf.1245, diamètre extérieur 2mm, diamètre intérieur 1.4mm. Ceci laisse 2/10e de millimètres de jeu, et assure un coulissement parfait du piston dans le cylindre, sans point dur dans l'embiellage. De plus, le diamètre extérieur me semble à peu près à l'échelle avec le cylindre.

Je perce donc un petit trou à l'avant de chaque cylindre, diamètre 2mm, pour y glisser un segment de tube. Pour la longueur de celui-ci, je laisse dépasser 4mm à l'avant du tube. Ceci me semble conforme à ce que j'observe sur le diagramme de 241C1 posté dans un des tout premiers messages de ce blog. J'agrandis à la fraise l'intérieur des cylindres autour des trous à l'arrière, de façon à emboiter le tube par l'intérieur, par l'avant donc. Pour le positionnement lors du collage, je m'aide d'une tige d'acier en vérifiant le bon coulissement de la tige dans le tube.

Afin de "garnir" un peu l'avant des cylindres, je dispose autour du tube une corolle en plasticarte ainsi qu'une pièce d'origine Carmina glanée sur une chute de laiton. De même pour la partie supérieure je dispose une pièce Perl Modell (référence 1-801), certainement pas prévue pour cela au départ mais le résultat m'a semblé proche de ce que je peux voir sur les photos.

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Lorsque tout est bien sec, je comble avec de tout petits plombs de pèche afin d'augmenter le lest de la locomotive de quelques grammes. Voici le résultat à ce stade. La belle peinture Huet a largement souffert de ces turpitudes, pas prévues au départ, je suis bon pour en remettre quelques couches.

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Toujours sur la base de ce que j'observe sur le diagramme, je coupe deux segments de tige d'acier, de longueur 3.2mm non compté le point d'ancrage. Pour ce dernier, je laisse un ou deux millimètres et je réduis à la lime le diamètre de la tige sur environ 1mm, selon ce que j'observe du côté du piston d'origine Jouef, qui vient ainsi s'emboiter sur l'embiellage.

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J'avais posé les marchepieds en me basant tout simplement sur les photos, et les pistons passent juste derrière, c'est beau, presque miraculeux !

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Evidemment, les tubes de laiton et les rondelles de plastic, cela fait un peu chiche : pas de rivets, pas de détails. Mais au moins, les volumes sont là, presque corrects. Disons que le modèle s'éloigne encore un peu du Jouef d'origine...

26 novembre 2006

Attelage locomotive - tender : liaison à élongation

Aujourd'hui, je réalise une "liaison à élongation" entre locomotive et tender, c'est à dire un attelage permettant aux deux éléments de s'éloigner dans le seul sens longitudinal - cela ne sera donc pas une articulation vers les coins des châssis comme on peut trouver par ailleurs dans le commerce. Il n'y a en effet pas la place de caser un tel attelage à élongation (Symoba ou kit artisan, Fang etc..), de plus les bords des deux châssis (locomotive et tender) sont très proches, et le jeu nécessaire n'excède pas quelques millimètres, donc un ressort peut suffire.

Du tube de laiton, diamètre extérieur 1.5mm, diamètre intérieur 1.1mm, du fil de laiton, diamètre 1mm, et un ressort Jouef pour attelage à élongation, diamètre intérieur 1.6mm, je vais réaliser un emboitement "ressort / tube / axe", dans cet ordre de l'extérieur vers l'intérieur, ceci pour un maintien optimal de l'axe coulissant dans le tube.

Pour le cas de la 241C1, le bissel arrière est tout en longueur, il s'agit je le rappelle de celui de la 241P Jouef, pour ce kit Mecanic Trains. Aussi j'opte pour une pièce d'une longueur de 25mm environ, ancré sur l'avant du bissel, le ressort sera en permanence légèrement tendu. En suivant cette idée je ne modifie que le bissel de la loco, je ne touche pas au bogie avant du tender.

Je coupe un segment de tube de 20mm, en le faisant rouler sous une lame de cutter neuve - qui ne le reste pas longtemps - avant d'ébavurer et de refaire le trou à la lime. Je courbe le fil en forme de boucle avant d'en couper une longueur de 20mm pour l'axe proprement dit, j'emboite l'un dans l'autre, le ressort autour de l'ensemble, et je sors le fer à souder. Bon, la mauvaise surprise est que la soudure n'accroche pas correctement sur le ressort, c'est peut-être juste moi, ou alors le type de métal employé pour le ressort ? Je me rabats donc sur la colle bi-composants, une grosse goutte maintiendra correctement chacune des extrémités du ressort, pas très esthétique mais tant pis ce sera caché.

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Le résultat est visible à gauche sur la photo ci-contre.

Le principe est validé, ce premier prototype laisse apparaitre malgré tout quelques défauts:

  • un léger "collage" de l'axe dans son tube, probablement dû à la boucle dont le début se coince dans l'extrémité du tube,
  • pas de butée longitudinale : en cas d'effort excessif, les spires du ressort se déforment irrémédiablement, et à l'extrême l'axe sort de son tube,
  • pas de butée en rotation : l'axe est libre et s'il tourne sur lui-même, les spires se disjoignent ou au contraire se ressèrent.

Bien sûr, ce modèle sera manipulé par un adulte responsable, il n'y aura pas d'attelage fonctionnel à l'avant de la locomotive donc pas de double traction ni de configuration tender en avant, et avec un tender pousseur cette liaison n'aura que peu de contraintes à encaisser. Malgré tout, un accident reste toujours possible.

Je reprends donc mon laiton pour un second prototype. Afin de remédier aux défauts du premier, j'introduis quelques légères modifications:

  • une corolle de 2mm de laiton environ à la base de la boucle, afin que les extrémités de l'axe et du tube viennent en contact à plat, au lieu de se coincer l'un dans l'autre,
  • une découpe de 5mm environ à l'extrémité du tube en forme de U, ainsi qu'un angle droit à l'extrémité de l'axe, le premier guidant le second afin de produire un effet de butée dans le sens longitudinal aussi bien qu'en rotation.

La photo ci-dessus à droite illustre ce second prototype, avant la pose du ressort. On y notera la rigole en U sur l'arrière, et l'axe coudé à 90° à ce niveau, ainsi que la collerette juste derrière la boucle d'attelage.

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J'assemble l'ensemble de l'arrière vers l'avant, c'est à dire couder l'axe avant de l'emboiter par l'arrière dans le tube préalablement fendu en U, puis glisser la corolle de laiton par l'avant, enfin former la boucle. Pour un assemblage par l'avant, il est peut-être possible de plier le fil de laiton lorsqu'il est dans la rigole, et que la boucle est déjà formée, mais cela me semble nettement plus compliqué...

Ensuite, glisser le ressort autour de l'ensemble, deux gouttes de colle pour le maintenir à chaque extrémité, l'une après l'autre en respectant les temps de séchage (je rappelle qu'il s'agit d'un ressort légèrement tendu...), et le tour est joué. La durée de ces travaux est pour l'essentiel conditionnée par les temps de séchage de la colle bi-composants, car pour le reste, ce n'est vraiment pas long.

La dernière étape consiste en la mise en place de cette élongation sur le bissel. Pour cela, je ménage une place à la fraise et à la disqueuse, à l'avant de l'essieu du bissel. Ensuite, une goutte de colle bi-composant.

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Après remise en place du bissel à l'arrière de la loco, voici ce que donne cette élongation sur une 241P Jouef, en ligne droite tout d'abord.

La même, "en courbe".

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En fait, je dois préciser que je me suis un petit peu fait avoir par les différences entre les crochets d'attelage des tenders 30A et 36P. Pour l'installation de cette liaison à élongation sur le bissel de 241, j'avais pris quelques mesures avec le bogie avant de 30A, mais le crochet d'attelage du 36P étant plus court de deux petits millimètres, le tender se retrouve collé à la locomotive et la liaison est sollicitée en permanence, ce qui nuit à la démonstration.

Je prends donc mon courage à deux mains pour assembler les châssis et trains de roues de la 241C1 et de son tender 30A, et voilà le résultat.

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Les deux châssis sont distants d'un bon millimètre lorsque l'élongation est au repos, comme visible sur la photo ci-dessus. La plateforme, posée sommairement, recouvre complètement et parfaitement l'avant du tender. On y verra mieux une fois que tout sera assemblé proprement, mais a priori cela me semble correct.

En adaptant les dimensions au cas par cas, un tel attelage à élongation doit être possible sur d'autres modèles de locomotive à vapeur à tender qui n'en seraient pas dotées.

22 novembre 2006

Attelage locomotive - tender

Afin d'établir ma liste de courses auprès des différents artisans et marchands présents durant Expométrique, je reprends mon activité "Bureau d'Etudes" pour ce qui concerne la liaison à élongation entre la locomotive et le tender.

Par liaison à élongation j'entends remplacer l'attelage Jouef par quelque chose de plus esthétique, réduisant l'espace entre le tender et la locomotive, tout en permettant la circulation sur des courbes de rayon de virage décents, même si je n'ai pas de réseau personnellement. Une élongation de quelques millimètres devrait suffire, dans le sens longitudinal de la locomotive, car de toute façon les rayons de virage de la machine seront impactés par le débattement des bissels, bloqués par les marchepieds. Cette liaison doit également être conductrice afin de relier les palpeurs de prise de courant posés le long du châssis de la locomotive au tender moteur, sans parler de l'éclairage des phares fonctionnels que je prévois de poser.

Pour l'élongation proprement dite, j'ai tout d'abord envisagé une solution basée sur la combinaison "tube / ressort / axe" (de l'extérieur vers l'intérieur). Mais que cet ensemble soit accroché au bogie du tender ou au bissel arrière de la loco, avec des ressorts travaillant soit en compression soit en traction, cela ne me semblait pas convenir : mauvais maintien de l'axe dans le tube, plastics trop souples, ressorts trop fermes, laiton trop cher, ensemble de trop grosses dimensions, pas assez de place entre la loco et le tender...

J'ai alors considéré les produits "du commerce" tels que du Symoba et attelages sur boitiers NEM. Et là c'était pire, un ensemble de tels attelages mesure environ 4 à 5 cm entre les deux fixations, et il n'y a bien évidemment pas la place pour loger tout cela entre le bissel arrière de la locomotive et le bogie du tender...

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L'acquisition sur eBay d'un sachet de petits ressorts à élongation fut l'occasion de reprendre mon idée initiale d'une réalisation "maison". Il n'y a aucune marque inscrite ni sur les ressorts ni sur le sachet, il parait que ce sont des ressorts à élongation Jouef, mais j'ignore pour quel modèle.



Au pied à coulisse je mesure les dimensions suivantes : diamètre extérieur 2.2mm, diamètre intérieur 1.6mm, longueur au repos 2mm non comptées les boucles d'accrochage aux extrémités, longueur en extension max au moins 30mm (je ne suis pas allé plus loin). Fonctionnant en traction, très souples, ces ressorts devraient en effet bien remplir leur fonction.

Je vais cependant apporter deux modifications par rapport aux projets envisagés jusqu'à présent : je vais travailler avec du laiton, plus rigide, et inverser l'ordre des composants "ressort / tube / axe" (de l'extérieur vers l'intérieur). Ceci devrait permettre un maintien optimal de l'axe dans le tube, pour un ensemble de plus petites dimensions. L'axe se terminera d'une boucle dans laquelle viendra s'enficher l'avant du bogie de tender, tandis que l'autre extrémité sera collée au bissel arrière de la locomotive.

En parallèle, je réfléchis à une liaison électrique utilisant de petits connecteurs. Les fils de cette liaison électrique représenteront les tuyaux d'amenée d'eau du tender à la loco, un de chaque côté. La question essentielle est de savoir où planquer ces connecteurs sans géner le débattement du bissel de la locomotive ni la rotation du bogie avant du tender...

J'illustrerais ces projets au moment de leur réalisation.

29 octobre 2006

Quelques vues d'ensemble (3)

Pour aujourd'hui, un peu de peinture - noire, pour changer du Vert Olive PLM. Il s'agit de passer une première couche sur le tablier, et sur les cylindres.

Bon, j'ai commencé par faire une bêtise... Je voulais enlever le vert que j'avais copieusement appliqué sur l'ensemble du tablier, en me disant que des surépaisseurs étaient inutiles. J'ai pour cela frotté le tablier avec un coton-tige imbibé de diluant Huet : qu'on se le dise ! Le diluant Huet fait fondre le plastic, tout au moins celui que Jouef a utilisé pour cette pièce... J'avais lu des témoignages à ce sujet dans l'un ou l'autre forum, mais je suppose qu'il faut faire sa propre expérience pour que cela "entre dans le crâne"...

Bref, j'enlève les petits bouts de coton incrustés dans le plastic, j'attends que ça sèche, et je ponce doucement pour faire disparaitre les dernières traces... Lorsque tout est propre et après masquage de la partie centrale du tablier avec du ruban Tamiya, je passe quelques fines couches de noir mat. Idem sur les cylindres.

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La vue suivante illustre le chevauchement des tubulures horizontales avec les canalisations de sablière... Ainsi que quelques manques dans le Vert Olive au niveau des passages de roues, la faute au diluant qui s'est faufilé sous le ruban de masquage par capillarité. Des retouches en perspective, de toute façon je n'en ai pas fini avec le Vert Olive...

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Comme vous pouvez le constater, le châssis n'est pas encore peint du tout. Les deux apprêts sont visibles, primer pour laiton et apprêt Tamiya pour plastic. Les différentes composantes de la loco sont juste posées en place, c'est la raison pour laquelle cela "baille" un peu de ci de là, et les tubulures semblent trop courtes.

Vues des cylindres 241P Jouef modifiés, en situation... Manifestement il faudra encore quelques couches supplémentaires avant d'obtenir un noir profond.

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A noter qu'aujourd'hui j'ai utilisé la référence "noir mat" de Huet, mais par la suite, je dissocierais les parties orientées vers le haut de celles tournées vers le bas, pour y appliquer du "noir toiture" et du "noir chaudière", respectivement, ainsi que le préconise cet artisan.

22 octobre 2006

Petites retouches sur les cylindres...

Sur la 241P, les cylindres sont cachés sous le tablier, qui les enveloppe également sur l'avant et l'arrière. En revanche, dans le cas de la 241C1, ils sont largement dégagés sur l'avant, et par là-même, nettement visibles.

Dans son modèle de 241P, Jouef ne s'est pas embêté à représenter finement les parties cachées, on notera en particulier :

  • Un superbe trou sur l'avant des démarreurs,
  • Toujours sur l'avant de ces démarreurs, absence de rivets ailleurs que sur l'extérieur,
  • Des raccords de moulage pour le moins marqués,
  • A l'arrière des cylindres, seule la moitié extérieure des démarreurs a été représentée !...
  • Enfin, chaque cylindre se voir amputé d'un méplat sur la partie inférieure, à l'intérieur à l'avant.
Ces défauts sont visibles sur la pièce d'origine, à gauche sur le cliché suivant.

Disposant de plusieurs exemplaires de cette paire de cylindres de 241P Jouef, j'ai donc effectué plusieurs tentatives : tout d'abord en bouchant simplement les trous à l'avant des démarreurs. J'utilise pour cela de tout petits morceaux de plasticarte noir, et du solvant Ambroid ProWeld (à utiliser dans un endroit bien ventilé !). Je glisse le plasticarte, je dépose quelques gouttes de solvant, j'attends que le plastic fonde, et je pousse le plastic au fond du trou. J'attends que cela sèche, je coupe le plastic en excès, puis je ponce à plat l'avant des démarreurs. Pour les méplats sur le bas des cylindres, je découpe de petits morceaux de plastic de la même forme, collés à la cyano, avant ponçage de l'avant des cylindres. Attention, le plan de l'avant des cylindres n'est pas parallèle à celui des démarreurs !... Reste à donner un coup de bombe d'apprêt Tamiya, et voilà le résultat !

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Cette modification est simple, cependant le principal souci est que l'avant des démarreurs n'est pas cylindrique, puisqu'il manque la ligne de rivets sur la partie intérieure, or le résultat se voit par l'avant. Sur le brillant raisonnement "deux moitiés de pièce cylindrique égal une pièce cylindrique", je cannibalise une autre paire de cylindres de 241P Jouef pour en découper les deux moitiés extérieures des avants de démarreurs... Ces deux moitiés viennent remplacer les moitiés intérieures arrasées, par collage à la cyano, les trous sont ensuite bouchés, et les méplats comblés, comme décrit ci-dessus. Dans mon élan, je découpe les deux moitiés d'arrière de démarreurs, pour les coller sur les faces internes, à la cyano. Un coup de bombe d'apprêt Tamiya plus tard, en voici le résultat :

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J'avais lancé un troisième essai, mais je ne l'ai pas mené à terme : le résultat de ce second essai étant assez réussi à mon avis, je le conserve pour mon modèle. Bon OK, cela reste du Jouef, mais c'est moins pire. L'idéal serait de pouvoir représenter la proeminence à l'avant des cylindres, qui doit correspondre à la sortie de l'axe du piston si je ne m'abuse.

Sur un autre plan, les tubulures de sablière sont maintenant fixées sur la chaudière, je n'ai malheureusement pas pu trouver le temps pour appliquer une petite couche de Vert Olive Huet sur la face inférieure de celle-ci, avant collage définitif. A suivre !

12 octobre 2006

Préparation des pièces en laiton

Dans ce message, quelques photos vont illustrer le travail de préparation décrit dans mon dernier message. Il s'agit je le rappelle, d'une part de primer phosphatant sur les pièces en laiton, à l'aérographe, et d'autre part d'apprêt Tamiya sur les parties en plastic.

Tout d'abord, les pièces en laiton destinées à la loco - celles du tender ont été passées à l'aéro en un autre lot. On reconnait les strapontins et graisseurs Perl Modell, les vannes de chapelles JCR, le reste est de Mecanic Trains, à l'exception du compresseur à air, provenance inconnue.

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Toutes ces petites pièces ont bien évidemment été préalablement préparées, les tenons coupés aux longueurs adequats, proprement ébavurés, etc... Ces pièces ont ensuite été simplement piquées sur un vulgaire morceau de carton par leur tenon. Pour ce qui concerne le châssis de la loco, j'ai protégé du mieux que j'ai pu les parties plastic.

Après séchage, j'intervertis le ruban de masquage Tamiya sur le châssis, afin de passer de l'apprêt en bombe sur tout ce qui n'est pas en laiton. Je protège donc la traverse avant, le foyer de la chaudière, ainsi que les fils de prise de courant.

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A côté du châssis, se trouvent quelques pièces de 241P Jouef, il s'agit des leviers de changement de marche que je devrais réutiliser en partie, car sur la 241C1 le changement de marche n'était pas identique à celui des 241A/D vendu par Mecanic Trains.

En fait, ces vues ont été prises il y a un mois, mais je n'ai jamais pris le temps de le poster dans ce blog. Plus récemment, j'ai mis en forme du fil de 0.5 pour réaliser les tubulures de sablière. Après mise en forme, et avant collage, je passe ces petits bouts de fil au primer phosphatant, à l'aéro. Les deux vues suivantes montrent le résultat obtenu, aujourd'hui.

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Ces vues en gros plan peuvent donner une idée du point exposé dans mon dernier message concernant le chevauchement des tubulures horizontales avec les canalisations de sablière. Pour la suite, il s'agira de coller ces fils en place, les glisser dans les trous prévus dans le tablier, coller ce dernier sous la chaudière... A suivre !

17 septembre 2006

Détaillage de la chaudière (6)

Cela fait plus de deux mois que je n'ai pas remis à jour mon blog. Maintenant que la période estivale est finie, que la rentrée est passée, que chacun a repris son rythme, je retrouve la disponibilité intellectuelle nécessaire pour reprendre mon modèle, ainsi que le blog.

J'ai mis à profit cette période pour réfléchir sur deux problèmes liés au (peu de) détaillage posé sur la chaudière.

Le premier point concerne les canalisations de sablière. Normalement, elles devraient passer sous les tubulures horizontales posées le 2 avril dernier et dont j'ignore toujours le nom. Or, ces tubulures viennent en appui sur les cerclages de chaudière, qui font 2/10e d'épaisseur : les canalisations de sablière faisant 5/10e, cela ne passe pas. J'avais donc décidé de poser ces dernières par dessus, avant de me rendre compte que pour la suite du détaillage cela serait problématique. En effet, d'autres canalisations doivent venir en parallèle avec ces tubulures horizontales, le long de la chaudière, et à chaque fois se pose la question par dessus ou par dessous, bref je ne vois pas comment faire.

Après avoir longtemps tourné la question dans ma tête, j'ai fini par l'exposer dans le forum locorevue. La réponse est tombée comme une évidence : cette tubulure horizontale n'est pas linéaire, elle comporte des chicanes au droit des passages de canalisations de sablière. J'ai donc pris mon courage à deux mains et démonté (en tirant doucement dessus avec une pince) les canalisations de sablière ainsi que ces deux tubulures, puis réalisé à nouveau ces dernières, en insérant des chicanes là où le diagramme me l'indiquait. Ce n'est pas encore collé, je suis en train de refaire les canalisations de sablière pour coller tout ce joli monde en même temps.

Le second point concerne les mains-montoire de l'abri, d'un diamètre beaucoup trop gros. Les mauvaises langues diront qu'au moins ainsi elles sont à l'échelle avec les parois dudit abri en résine : certes, mais quand même. Bon, là je n'ai encore rien fait, j'y réfléchis.

Plusieurs personnes m'ont demandé pourquoi j'avais effectué une peinture alors que le détaillage n'est pas monté complètement. Cela m'a semblé plus naturel pour atteindre les parties cachées sous la chaudière. Bien sûr, si c'était un kit laiton je ne pourrais me le permettre puisque la chaleur du fer détruirait la peinture, et puis lors de la réalisation d'un kit laiton une succession d'étapes doivent être effectuées dans un ordre donné. Mais là, les différentes parties constituant le corps de la loco seront bloquées par trois vis, donc la peinture ne souffrira aucunement. De plus, dans mes plans initiaux cette phase de peinture n'était que grossière, d'autres couches devant suivre lorsque tout le détaillage sera monté. Enfin, a posteriori je me rends compte que c'était une très bonne chose car ainsi j'ai pu mieux juger de l'état de surface de la résine.

J'ai également repris le chassis : pulvérisation à l'aéro de primer phosphatant sur les parties en laiton, et apprêt Tamiya en bombe sur le châssis en plastic. Le primer phosphatant ne s'applique parait-il qu'à l'aéro, et non au pinceau comme je l'avais fait, alors j'en ai remis une fine couche, et c'est vrai qu'ainsi cela forme un film uniforme assez agréable visuellement. L'apprêt Tamiya, c'est pour être sûr que le peinture Huet accrochera bien partout, car j'ai lu des témoignages contradictoires à ce sujet.

Les photos suivront dans quelques jours.

02 juillet 2006

Détaillage de la chaudière (5) - encore un peu de peinture...

Ce week-end, je reprends mon aéro et la couleur Vert Olive PLM de Huet pour terminer le dessous de la chaudière. En effet, Huet précise que pour une couverture parfaite du modèle, il faut six à sept couches en tenant compte du taux de dilution préconisé, et je me suis arrêté à environ trois. J'en profite pour passer quelques couches sur le dessus également, ce sera plus homogène en évitant les raccords toujours difficiles à gérer.

Ces derniers jours, j'ai pu me rendre compte que la peinture n'accrochait pas bien sur le laiton, ça partait en grattant avec l'ongle. Ce n'était pas vraiment une surprise, c'est bien pour cela que le primer phosphatant existe !... Ces peintures étant rediluables, je commence donc par enlever, avec un pinceau trempé dans le diluant, la peinture qui s'est déposée sur les pièces de détail et les tubulures de sablière, la semaine dernière. Pour cela, je protège la surface de la chaudière avec un film de plastic glissé sous les tubulures (qui ne sont maintenues que par en haut), en effet, la peinture étant rediluable, je n'ose imaginer les dégats à la surface de la chaudière sans protection... J'aspire la peinture diluée avec un coin de papier essuie-tout, s'il y en a beaucoup, ou bien je la laisse sécher sur le film plastic, c'est selon. Idem avec le sifflet, les soupapes, et la cheminée, j'aurais dû les envelopper d'un bout de scotch avant peinture ! Car là j'ai fait quelques pâtés sur la chaudière, que je réduirais ensuite par ponçage fin...

Puis, toujours au pinceau, je dépose une fine couche de primer phosphatant, ceci car je ne maitrise pas encore très bien mon aéro... Et il n'est pas utile d'en balancer partout sur la résine... Je continue ensuite avec le pinceau, pour déposer du primer phosphatant sur les pièces de laiton pas encore peintes, sur le chassis. Comme ça, c'est fait.

A la suite de quoi je passe trois couches successives de Vert Olive, à l'aéro maintenant, avec quelques coups de ponçage infimes de temps en temps. Voici le résultat, en images. Ca brille parfois un peu à cause du flash, et la profondeur de champ n'est pas terrible, je m'en excuse.

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Pour les parties cachées de la chaudière et du tablier, le résultat est conforme à mes attentes.

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J'en profite pour traiter le tender par la même occasion, trois couches également. Il reste encore un peu jaunâtre par endroits.

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Une vue de l'autre côté. Il reste encore quelques défauts de ci de là à la surface de la chaudière, à réduire par ponçage fin entre deux couches.

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La peinture des faces internes de la chaudière et du tablier étant correcte, je prévois de coller définitivement ces deux pièces ensemble très prochainement. Ensuite de quoi, après cette couche de fond je poursuivrais le détaillage, de la loco ainsi que du tender. Et je terminerais avec encore au moins trois couches de peinture Vert Olive sur l'ensemble, au minimum, ainsi que le noir en divers endroits. A suivre...

24 juin 2006

Détaillage de la chaudière (4) - un peu de peinture...

Cela fait maintenant plus d'un mois que je n'ai pas ajouté de message à mon blog. La raison en est simple, je me suis rendu compte que pour continuer efficacement le détaillage de la chaudière, il me faudrait rendre celle-ci solidaire du tablier, afin de fixer solidement les tubulures à chacune de leurs extrémités. Mais avant de coller ces deux éléments définitivement, je voulais peindre leurs faces internes (dessous de la chaudière, dessus du tablier entre les roues) avant de ne plus pouvoir y accéder !

Je me suis mis donc à la peinture à l'aérographe. Etant totalement novice, il m'a fallu m'équiper, m'entrainer, afin de maitriser suffisamment la technique de l'aérographe pour me lancer pour de bon. Pendant ce temps, forcément mon modèle de 241C1 n'avançait pas, et préférant axer le blog exclusivement sur ce modèle, le blog n'a plus bougé non plus...

Voici donc en images la première phase de peinture du modèle. On démarre avec ceci: à gauche, le modèle, à droite, la chaudière n°2 qui m'a servi -une fois de plus- à m'entrainer.

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Après une première passe sur le dessous de la chaudière, ainsi que sur le tablier, voici ce que j'obtiens:

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Sur ces photos, la teinte semble légèrement bleutée : en réalité c'est bel et bien du vert olive PLM de chez Huet. Ceci étant, il est vrai qu'à la première couche la teinte est assez claire.

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A la troisième couche, cela commence à ressembler à quelquechose, on est proche du but:

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Sitôt sec, je ne résiste pas à la tentation de basculer la chaudière à l'endroit pour l'emboiter sur le tablier:

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De l'autre côté, une très légère proéminence est visible tout le long de la canalisation de vapeur, pas très grave car les canalisations ACFI viendront prendre place à cet endroit:

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Dans les jours à venir, je poursuivrais la peinture de la chaudière, terminer le dessous, et aussi quelques passes sur le dessus. Après cela je reprendrais le détaillage de la chaudière. D'autres photos suivront.

15 mai 2006

Détaillage de la chaudière (3) - sablière

Ce week-end, je poursuis le détaillage de la chaudière, en posant les tubulures de la sablière. Je fixe ces tubulures par en-haut, un petit trou foré dans la résine, une petite goutte de cyano, rien de plus. Elles sont également maintenues au niveau du tablier, glissées dans un petit trou. A terme, je bloquerais ces tubulures par une goutte de colle bi-composants sous le tablier. Dans un premier essai j'avais glissé de la cyano entre la résine et la tubulure, par capillarité, sur toute sa longueur, mais cela bavait un peu. Il est vrai cependant que le jour entre les tubulures et la paroi de la chaudière n'est pas très esthétique... Reste à voir si j'arriverais à bloquer ces tubulures le long de la chaudière en les "tendant" au moment de les coller par le bas.

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Les angles à 45° ont été faits à la pince, les autres courbures à la main. A l'arrière à droite, se trouvait un bout de tubulure en résine, reste du moulage d'origine Mecanic Trains. J'ai finalement décidé de faire disparaitre ce reliquat, considérant que j'aurais un mal fou à inscrire ma tubulure en laiton dans la continuité de la résine moulée. Evidemment, le ponçage à ce stade des opérations n'a pas été simple.

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Pour terminer le week-end, j'ai eu envie d'essayer de reproduire la canalisation qui arrive par l'injecteur du côté droit, et qui court tout le long du tablier jusqu'à remonter au niveau de la chapelle droite. Je représente cette tubulure en fil de 0.8mm, c'est évidemment moins simple à mettre en forme que le 0.5, mais bon avec un peu de persévérance on y arrive. Il me reste à trouver un moyen robuste pour fixer l'extrémité de ce fil à la pièce de moulage.

14 mai 2006

Coup de coeur : JCR

Coup de coeur, et aussi coup de chapeau. En janvier dernier, en me promenant à Saint Mandé, un miracle s'était produit sur le stand JCR: une 151A PLM avec... Des chapelles ! Des vannes de chapelle !... On dirait les mêmes que sur la 241C1 ? "Très possible me répond M.JCR, car au PLM les pièces étaient souvent communes".

Or, cela faisait des mois que je cherchais un moyen de représenter correctement ces vannes de chapelle si particulières. Je lui expose mon problème, mon kit de 241C1 etc... Et s'il me vendrait ces pièces au détail. "Normalement non mais vous me faites un fax et je vous les enverrais"... J'ai bien proposé de les lui payer, il a refusé ! Ca fait plaisir de rencontrer de vrais passionnés, y'a des gens comme ça...

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J'ai reçu ces deux petites pièces cette semaine, très précieuses à mes yeux, quoiqu'elles ne m'aient rien coûté. Voilà ce que cela donne, en photo ci-dessus. La pièce à gauche sur la grappe est, pour autant que je puisse en juger, une charnière de porte de boite à fumée. Je ne l'utiliserais pas, ce n'est pas l'envie qui m'en manque, mais je suis trop avancé dans le modèle pour reprendre le paraboloïde à l'avant. Je m'affaire maintenant à installer ces chapelles dans le kit.

02 mai 2006

Quelques vues d'ensemble (2)

Après ponçage fin de l'apprêt appliqué hier, voici ce que donne l'ensemble du modèle:

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J'en ai profité pour corriger quelques petits défauts, sur la droite du corps cylindrique autour de la sablière, et à l'arrière du dôme de vapeur, ainsi que quelques petites traces de colle sur les cerclages de chaudière.

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J'ai également poncé légèrement la devanture sur laquelle quelques traces de pinceau étaient visibles. Je continuerais la peinture de cette devanture prochainement.

01 mai 2006

La chaudière (5)

Ce week-end, après quelques essais sur la chaudière de réserve, je donne un coup de Surface Primer de chez Tamiya sur le corps cylindrique de la chaudière de la 241C1, et nous en sommes là:

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Bien sûr, lorsqu'on connait les détails du travail de charcutage qui a été effectué, on arrive à en retrouver quelques traces. Par exemple, à droite du dôme de vapeur se trouvent quelques creux. Mais c'est infime, quasiment invisible, et dans l'ensemble, le résultat n'est pas mal du tout, en toute objectivité. La chaudière est parfaitement lisse, et le galbe est correct sur toute sa longueur.

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La base de la cheminée est parfaite, quoiqu'elle aurait gagné à être relevée d'une légère ligne de rivets à sa base. J'avais bien essayé avec une ligne de rivets Carmina, mais n'arrivant à rien, j'avais finalement laissé tomber la question.

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Les raccords de résine des deux autres protubérances sont très corrects, les joints autoclaves ajoutés ne se distinguent pas des autres, les cerclages de chaudière sont bien intégrés, pas de jour inesthétique, de très légères traces dues à un excès de colle, que je reprendrais au ponçage.

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Je n'ai pas trop insisté sur l'arrière, afin d'éviter d'atténuer les lignes de rivets et jointures de tôles autour du foyer. En revanche, le problème se situe clairement sur la partie supérieure gauche du foyer, l'arrière de la chaudière.

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A cet endroit se trouve une ligne de joints autoclaves que j'avais cru bon de déplacer, avant de la recoller pratiquement à la même position... Là, malgré mes efforts pour poncer le moins possible, les lignes de rivets disparaissent sur un petit centimètre, disons 8mm, et le galbe n'est pas régulier, puisque j'ai poncé le moins possible. Je pourrais reprendre l'arrondi du sommet de la chaudière à cet endroit, mais pour restituer les rivets dans la résine, c'est autre chose...

Dans mon élan, j'en ai profité pour passer le Surface Primer Tamiya sur la partie avant du chassis, refaite en plasticarte. Je n'ai pas pris de photo car il n'y a pas grand chose à voir.

J'ai également passé une première couche de noir mat Humbrol au pinceau fin sur le fond de la devanture:

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Bon, ça brille un peu à cause du flash, et c'est encore largement en devenir, mais c'est prometteur. A noter qu'avant peinture, j'ai arraché à la pince les deux brins de fil électrique de 2/10e que j'avais collé sur la droite de la devanture côté chauffeur, ils ne menaient nul part et je n'étais pas convaincu du résultat. Je reprendrais ce point plus tard, de toute façon le détaillage de la devanture reste à peindre : rouge, blanc, laiton tout ceci à la Humbrol et au pinceau.

26 avril 2006

petit retour sur... La chaudière

Ce week-end, nous sommes allés en famille à Noyelles (80) pour la fête de la vapeur 2006. Nous en avons pris plein les yeux, plein les oreilles, des pluies de gouttelettes lorsque les mécanos actionnaient les sifflets, quelques fines poussières noirâtres de suie lorsque nous étions "sous le vent", et cette odeur de graisse chaude ! Bref, c'était formidable, du très beau matériel, un bon moment et de bons souvenirs.

Avec tout cela, le modèle de 241C1 n'avance pas. Qu'importe, j'en profite pour revenir aujourd'hui sur la chaudière, avec quelques vues en gros plan de chacun des deux côtés de celle-ci, dans l'espoir de figurer plus précisément les travaux effectués. Ces travaux sont basés sur ce que j'observe sur le diagramme de 241C1 posté dans un précédent message, que je vous invite à relire.

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D'avant en arrière, je commence avec la cheminée, collée à la colle bi-composants, dans le trou préparé par Mecanic Trains préalablement agrandi au bon diamètre, à la fraiseuse. Les traces sombres sur la résine résultent du ponçage du métal.

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Une autre vue de la cheminée, du côté droit. La plupart des trous préparés par Mecanic Trains ont été bouchés à la colle cyano, et seront repercés aux bons endroits, conformément au diagramme de la 241C1. Pour la même raison, presque tout le détaillage a disparu, supprimé au cutter avant ponçage de plus en plus fin.

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Le dôme de vapeur a été découpé largement afin de conserver la base de la commande de vapeur. De façon symétrique, le corps cylindrique de la chaudière a été entaillé jusqu'à la moitié de son diamètre environ.

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Sur le côté droit, à travers la colle résine, translucide, on distingue les entailles faites à la mini-disqueuse dans la cheminée. Quelques bulles d'air, aussi.

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Juste derrière le dôme de vapeur se trouve une paire de joints autoclaves, je les ai pour ma part récupérés sur la carcasse de la chaudière n°2. Ces vannes ont été découpées à la mini-disqueuse et collées dans un logement creusé à la meule.

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La sablière a elle aussi été découpée suffisamment largement pour conserver les départs de sablière. Comme vous le constatez sur ces deux photos, d'assez gros volumes peuvent être bouchés avec la colle bi-composants.

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Derrière la sablière, je dois rajouter deux paires de joints autoclaves. J'ai récupéré ceux situés sous la chaudière n°2, à cet endroit la surface de la chaudière présentait un arrondi naturel, bien faire attention à positionner les joints autoclaves de façon à ce que cet arrondi épouse la forme de la chaudière, cela fera toujours ça de moins à poncer..

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Sur la 241C1, les deux paires de joints autoclaves situés sous l'arrière de la chaudière sont moins visibles que sur les 241A/D.

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Ces joints, situés dessous, sont au fond sous la chaudière, masqués par des tubulures, et coincés juste au-dessus du passage des roues du quatrième essieu. Pour ces raisons, j'ai décidé de ne pas les représenter, et occulté les deux paires de joints autoclaves reproduits par Mecanic Trains.

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Pour l'abri, pas grand-chose à ajouter, je voudrais simplement rappeler que j'ai dû le fixer très en arrière, sur l'arrête de la chaudière.







En Mai se présente une succession de longs week-end, et je devrais pouvoir en profiter pour avancer sensiblement le modèle. J'aimerais effectuer une première tentative de peinture de la devanture, essayer un apprêt Tamiya sur la résine, en utilisant pour l'essai les restes de la seconde chaudière, concrétiser une liaison à élongation loco-tender...