23 décembre 2006

Détaillage de la chaudière... Et du tablier

Et voilà, c'est collé. La chaudière et le tablier sont maintenant réunis ensemble, par quelques gouttes de colle résine bi-composants, de l'Araldite pour les non-spécialistes. Les inquiétudes que j'avais prennent maintenant la forme de questions, n'ai-je rien oublié ? En phase de finition, comment vais-je glisser les petites bandelettes de decals couleur laiton poli sous la chaudière sans me heurter aux passages de roues ?

Evidemment, il y a eu quelques loupés. Le film de colle sous les côtés de l'abri était trop épais, si bien que cela a bavé et empâté les lignes de rivets du bas... Et en essayant de rattraper le coup, j'ai fait sauter plusieurs desdits rivets, côté droit. Maintenant je sais : ceux qui montent des kits rapidement, travaillent vite, ne ratent pas, n'ont pas à recommencer trente-six fois. Car j'en ai été quitte pour restituer cette ligne de rivets en creusant une toute petite fente dans le côté de l'abri et en découpant une ligne similaire sur le côté d'un abri en résine que j'ai en double. Je ne vous avais pas dit ? J'en ai cassé un coin en le faisant tomber par terre... J'ai dû le remplacer car je n'ai pas réussi à retrouver le petit morceau... C'était il y a longtemps, au début, ce qui ne signifie pas que je ferais mieux maintenant !

Bref, dans la foulée, j'en profite pour reprendre l'aménagement de l'abri : je colle "définitivement" les portillons, plus exactement les pointes des "clous" dans le sol de l'abri (voir ce message), le sol de l'abri étant constitué d'une part par le rebord de la plateforme (pièce Mecanic Trains) d'autre part par un morceau de plasticarte de 0.25mm, à découper avant le collage afin de l'ajuster correctement aux formes de l'intérieur de l'abri.

Les choses devraient aller vite maintenant, les pièces de détail sont pour la plupart préparées, une goutte de colle sous le tablier, un nuage de peinture noire, et ce sera tout. Le plus gros du travail sera la pose des canalisations et câbles en tous genres...

10 décembre 2006

Petites retouches sur les cylindres... Et les pistons...

En observant les photos de ce blog et en les comparant avec celles de la machine réelle, je me suis rendu compte que j'avais fait l'impasse sur un point important : sur les "Mountain" du PLM, les pistons dépassaient largement à l'avant des cylindres, ce qui n'était pas le cas avec les 241P, dont j'ai hérité de l'embiellage et des cylindres.

Dans un précédent message, j'avais déjà sensiblement modifié les cylindres Jouef de 241P, mais l'avant des cylindres restait désespérément déserte. Ce qui me rebutait était en particulier l'idée de devoir rallonger les pistons - car pour les cylindres, les percer d'un trou n'est pas difficile. J'ai fini par me lancer, et tenter quelquechose.

Auprès de mon fournisseur habituel l'Octant, je passe commande d'un tube et d'une tige. Sur leur conseil je choisis une tige d'acier, extrêmement rigide, réf.P203, diamètre 1.2mm. Ce diamètre est celui des pistons de la 241P Jouef, et esthétiquement cela me semble proche des photos, la taille en-dessous serait trop petite. Pour le tube, j'ai choisi du laiton, réf.1245, diamètre extérieur 2mm, diamètre intérieur 1.4mm. Ceci laisse 2/10e de millimètres de jeu, et assure un coulissement parfait du piston dans le cylindre, sans point dur dans l'embiellage. De plus, le diamètre extérieur me semble à peu près à l'échelle avec le cylindre.

Je perce donc un petit trou à l'avant de chaque cylindre, diamètre 2mm, pour y glisser un segment de tube. Pour la longueur de celui-ci, je laisse dépasser 4mm à l'avant du tube. Ceci me semble conforme à ce que j'observe sur le diagramme de 241C1 posté dans un des tout premiers messages de ce blog. J'agrandis à la fraise l'intérieur des cylindres autour des trous à l'arrière, de façon à emboiter le tube par l'intérieur, par l'avant donc. Pour le positionnement lors du collage, je m'aide d'une tige d'acier en vérifiant le bon coulissement de la tige dans le tube.

Afin de "garnir" un peu l'avant des cylindres, je dispose autour du tube une corolle en plasticarte ainsi qu'une pièce d'origine Carmina glanée sur une chute de laiton. De même pour la partie supérieure je dispose une pièce Perl Modell (référence 1-801), certainement pas prévue pour cela au départ mais le résultat m'a semblé proche de ce que je peux voir sur les photos.

cliquez pour accéder à la galerie d'images !

Lorsque tout est bien sec, je comble avec de tout petits plombs de pèche afin d'augmenter le lest de la locomotive de quelques grammes. Voici le résultat à ce stade. La belle peinture Huet a largement souffert de ces turpitudes, pas prévues au départ, je suis bon pour en remettre quelques couches.

cliquez pour accéder à la galerie d'images !

Toujours sur la base de ce que j'observe sur le diagramme, je coupe deux segments de tige d'acier, de longueur 3.2mm non compté le point d'ancrage. Pour ce dernier, je laisse un ou deux millimètres et je réduis à la lime le diamètre de la tige sur environ 1mm, selon ce que j'observe du côté du piston d'origine Jouef, qui vient ainsi s'emboiter sur l'embiellage.

cliquez pour accéder à la galerie d'images !

J'avais posé les marchepieds en me basant tout simplement sur les photos, et les pistons passent juste derrière, c'est beau, presque miraculeux !

cliquez pour accéder à la galerie d'images !

Evidemment, les tubes de laiton et les rondelles de plastic, cela fait un peu chiche : pas de rivets, pas de détails. Mais au moins, les volumes sont là, presque corrects. Disons que le modèle s'éloigne encore un peu du Jouef d'origine...