17 septembre 2006

Détaillage de la chaudière (6)

Cela fait plus de deux mois que je n'ai pas remis à jour mon blog. Maintenant que la période estivale est finie, que la rentrée est passée, que chacun a repris son rythme, je retrouve la disponibilité intellectuelle nécessaire pour reprendre mon modèle, ainsi que le blog.

J'ai mis à profit cette période pour réfléchir sur deux problèmes liés au (peu de) détaillage posé sur la chaudière.

Le premier point concerne les canalisations de sablière. Normalement, elles devraient passer sous les tubulures horizontales posées le 2 avril dernier et dont j'ignore toujours le nom. Or, ces tubulures viennent en appui sur les cerclages de chaudière, qui font 2/10e d'épaisseur : les canalisations de sablière faisant 5/10e, cela ne passe pas. J'avais donc décidé de poser ces dernières par dessus, avant de me rendre compte que pour la suite du détaillage cela serait problématique. En effet, d'autres canalisations doivent venir en parallèle avec ces tubulures horizontales, le long de la chaudière, et à chaque fois se pose la question par dessus ou par dessous, bref je ne vois pas comment faire.

Après avoir longtemps tourné la question dans ma tête, j'ai fini par l'exposer dans le forum locorevue. La réponse est tombée comme une évidence : cette tubulure horizontale n'est pas linéaire, elle comporte des chicanes au droit des passages de canalisations de sablière. J'ai donc pris mon courage à deux mains et démonté (en tirant doucement dessus avec une pince) les canalisations de sablière ainsi que ces deux tubulures, puis réalisé à nouveau ces dernières, en insérant des chicanes là où le diagramme me l'indiquait. Ce n'est pas encore collé, je suis en train de refaire les canalisations de sablière pour coller tout ce joli monde en même temps.

Le second point concerne les mains-montoire de l'abri, d'un diamètre beaucoup trop gros. Les mauvaises langues diront qu'au moins ainsi elles sont à l'échelle avec les parois dudit abri en résine : certes, mais quand même. Bon, là je n'ai encore rien fait, j'y réfléchis.

Plusieurs personnes m'ont demandé pourquoi j'avais effectué une peinture alors que le détaillage n'est pas monté complètement. Cela m'a semblé plus naturel pour atteindre les parties cachées sous la chaudière. Bien sûr, si c'était un kit laiton je ne pourrais me le permettre puisque la chaleur du fer détruirait la peinture, et puis lors de la réalisation d'un kit laiton une succession d'étapes doivent être effectuées dans un ordre donné. Mais là, les différentes parties constituant le corps de la loco seront bloquées par trois vis, donc la peinture ne souffrira aucunement. De plus, dans mes plans initiaux cette phase de peinture n'était que grossière, d'autres couches devant suivre lorsque tout le détaillage sera monté. Enfin, a posteriori je me rends compte que c'était une très bonne chose car ainsi j'ai pu mieux juger de l'état de surface de la résine.

J'ai également repris le chassis : pulvérisation à l'aéro de primer phosphatant sur les parties en laiton, et apprêt Tamiya en bombe sur le châssis en plastic. Le primer phosphatant ne s'applique parait-il qu'à l'aéro, et non au pinceau comme je l'avais fait, alors j'en ai remis une fine couche, et c'est vrai qu'ainsi cela forme un film uniforme assez agréable visuellement. L'apprêt Tamiya, c'est pour être sûr que le peinture Huet accrochera bien partout, car j'ai lu des témoignages contradictoires à ce sujet.

Les photos suivront dans quelques jours.