29 septembre 2007

Interlude

Pour illustrer mon dernier message par lequel je décrivais rapidement la galerie d'images de ce blog, je vous propose un message qui n'a qu'un rapport lointain avec l'objet du blog, une fois n'est pas coutume.

En l'occurrence, cette petite digression aura pour objet la réparation d'un aérateur de toit d'une voiture CIWL "Côte d'Azur", de marque Rivarossi. Vous connaissez l'histoire : un achat sur Internet, et à la réception du colis cette triste découverte, un aérateur cassé dans la boite. Plutôt que de demander le remboursement d'un lot acquis à un prix raisonnable, je préfère réparer. Il s'agit d'une 4150, faisant partie d'un couplage, et vu le prix du marché pour ce type de voiture, il ne vaut mieux pas se louper.

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Ceux qui prétendent faire tenir cette petite pièce par un simple collage sur le toit de la voiture sont téméraires ou inconscients. En effet, le diamètre à la base mesure (au pied à coulisse) entre 1,3mm et 1,5mm (eh non la section n'est pas parfaitement cylindrique), ce qui donne environ 1mm2 pour le collage, or aucune colle ne peut être efficace sur une si faible section. De plus, la goutte de colle à la base de l'aérateur risque fort de se transformer en bavure sur le toit... Bref, pour ma part je préfère une réparation par l'intérieur, c'est plus sûr, pour autant que l'on sache ouvrir ces voitures.

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Voici le matériel : fraise, forets, que je manipule à la main pour plus de précision, colle cyano, colle Araldite. Au premier plan, l'aérateur en question, rangé dès l'ouverture du colis dans une petite pochette plastique afin de ne pas le perdre. Je vais donc forer la base de l'aérateur pour y glisser un fil de laiton, puis percer le toit de la voiture pour enfin bloquer le fil de laiton par une goutte de colle par l'intérieur.

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La première étape consiste donc à évider la base de l'aérateur. J'utilise tout d'abord une petite fraise pour bien centrer le foret de 0.5 qui me servira à creuser un avant-trou, terminé ensuite au foret de 0.6mm. Il faut faire attention de rester bien centré, bien dans l'axe de l'aérateur, et creuser doucement sur au moins 2mm de profondeur. Ca se passe sans trop de peine, le plastique est tendre.

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Je prends ensuite un fil de laiton de 0.6mm, que je "marque" délicatement à la pince, afin d'offrir plus de prise au collage. Attention toutefois, le laiton trop travaillé devient fragile et cassant. Enfin, une goutte de colle cyano permet de bloquer le laiton dans la base de l'aérateur.

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La seconde étape consiste donc à percer le toit de la voiture, préalablement ouverte, pour y fixer la tige de laiton. Vous me ferez observer qu'on n'a pas besoin d'ouvrir la voiture pour en percer le toit, c'est vrai, mais puisqu'il faudra le faire après pour effectuer un collage par l'intérieur, autant le faire maintenant, cela évitera de balancer des débris dans le détaillage intérieur de la voiture.

Ma méthode pour ouvrir ces voitures : glisser quatre cartes de plastique à chaque coin, puis les faire pivoter sur elles-même pour déboiter chacun des quatre ergots qui maintiennent la caisse sur le chassis. Dès qu'un ergot est déboité, faire coulisser la carte en face de l'ergot pour éviter qu'il ne reprenne sa place. Enfin, tirer doucement le chassis par ses extrémités ou le train de roues, tout en poussant la caisse vers le bas par les soufflets d'intercirculation.

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Il y a quatre ergots, deux de chaque côté, à chaque tiers de la voiture environ. Donc quatre cartes, cela évite de s'embêter avec un ergot qui retombe dans son logement pendant que l'on traite celui d'en face : j'utilise des cartes de fidélité, d'abonnement, d'invitation, d'accès aux salons, etc... On en trouve partout, et plus elles sont fines, mieux ce sera.

Perçage du toit : lorsque ma main droite ne tient pas l'appareil photo, elle fait tourner le foret pour creuser doucement ce trou :

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Mise en place de l'aérateur, je réduis la longueur du fil de laiton à un demi-centimètre environ. Une goutte de colle Araldite par l'intérieur, et c'est réparé !

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Pour conclure, je voudrais revenir sur ce format de message blog : si vous cliquez l'une des images de ce message, vous basculerez dans la galerie d'images, qui en contient deux fois plus. L'idée est de présenter des messages blog qui se suffisent à eux-mêmes, et des photos supplémentaires visant à les compléter utilement. L'Automne et l'Hiver me semblant plus favorables au modélisme ferroviaire, je reprends doucement le modèle de 241C1, et dès que ce dernier aura avancé de façon significative, je posterais de nouveaux messages pour ce modèle, en suivant ce format.

25 septembre 2007

Maintenance (2)

Le blog est de nouveau sur rails, en attendant de reprendre vie. J'ai finalement loué un espace de stockage chez un professionnel, qui me permettra d'y stocker les images sous la forme d'un catalogue, Gallery2 en cuisine, MySQL sauce PHP.

J'ai commencé à rapatrier toutes les images du blog chez ce fournisseur, si bien qu'il ne manque plus aucune image sur ce blog. Vous pourrez d'ors et déjà apprécier la souplesse de ce nouveau format, en accédant au catalogue par les messages les plus récents, ainsi que les plus anciens, messages d'Avril et antérieurs dont les images manquaient. Pour les images encore stockées chez Blogger, elles seront progressivement intégrées à ce nouveau format, pour une harmonisation de tous les messages.

Le catalogue d'images est hiérarchisé par chapitres, un chapitre correspondant à un message blog en général. Lorsque vous cliquez sur l'une des images d'un message, vous arrivez dans le chapitre correspondant du catalogue. L'idée pour la suite de ce blog est de proposer plus d'images dans le catalogue qu'il n'y en a dans le message : il arrivait fréquemment que je ne puisse glisser dans un message autant d'images que je le souhaitais, par manque de place et pour éviter des messages "à rallonge". Pour les messages à venir, il pourra donc s'y trouver des images supplémentaires.

Dans un catalogue, l'ensemble des images est accessible au travers du bas de l'écran, et d'une barre de défilement. Vous noterez également les icônes de part et d'autres de l'écran:

  • une icône en forme de clé à molette pour accéder à quelques fonctions supplémentaires
  • "Play/Stop" pour lancer et interrompre un diaporama des images de ce chapitre
  • une loupe pour visualiser l'image courante dans son format d'origine, si ce n'est pas déjà le cas.

Dans l'immédiat, le blog restera à la même adresse chez Blogger. Si d'aventure je devais également migrer le blog, je mettrais en place une redirection automatique...

Enjoy!

29 juillet 2007

Maintenance...

Cela fait plusieurs mois que ce blog n'a pas été remis à jour. Principale cause, je me suis arrêté de travailler sur le modèle en Mai dernier, à cette date nous avons en effet réalisé des travaux assez poussiéreux dans la maison. Du reste je n'avais pas la disponibilité pour ce modèle.

En reprenant ce blog, je me rends compte que la plupart des images, en fait toutes celles stockées sur mezimages, ont disparu depuis plusieurs mois. J'imagine qu'un incident est intervenu, et l'administrateur de ce site n'a pas jugé bon de restaurer la base de données en cours, en fait même les comptes ont disparu et doivent être recréés...

Le manque de fiabilité, et le manque de professionalisme de mezimages, m'incitent à ne pas revenir vers cet hébergeur. De toute façon, le niveau de fonctionnalités de mezimages a changé, si bien que je suis incapable de replacer "simplement" les anciennes images. Il me faudra donc des heures pour replacer ces images sur Internet, puis éditer tous les messages de ce blog pour recréer les liens vers les nouvelles images, et ce quel que soit l'hébergeur que je choisirais.

Vous pourrez lire les messages les plus récents sans peine, leurs images sont stockées directement chez blogger. C'est également là que je stockerais les images des prochains messages. Mais pour les messages les plus anciens, je cherche une solution de secours. Je prie mes lecteurs de bien vouloir m'excuser pour cette situation, indépendante de ma volonté comme on dit en pareille circonstance, d'autant que cela va vraisemblablement durer "un certain temps".

19 mars 2007

Détaillage de la chaudière (8) - le côté droit, suite et fin

Le détaillage du côté droit se termine, avec le déshuileur et la fixation définitive des canalisations du thermomètre de l'ACFI, du compresseur à air, et du recyclage de vapeur vers l'échappement. Je pensais également représenter les câbles électriques maintenant, mais j'ai changé d'avis, je ferais l'électricité des deux côtés en même temps, plus tard.

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Pour la canalisation du thermomètre ACFI, je donne une légère inflexion à mi-longueur, qui est celle d'un tuyau accroché par ses deux extrémités, selon les photos du côté droit de la machine réelle.

Pour le déshuileur, j'observe sur les photos une sorte de purge à main sur le dessus du tablier, que je vais reproduire à l'aide d'une pièce issue d'une grappe suédoise qui n'a certainement rien à voir avec la vanne PLM, mais qui y ressemble : PerlModell réf.1-775.

A l'avant de celle-ci, sur mon modèle les tubulures s'arrêtent de façon assez abrupte: c'est parceque ces extrémités seront cachées par les coffres protégeant les vannes by-pass, situés au-dessus des cylindres.

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Ne pas trop regarder sous le tablier, en effet les deux moitiés de la loco sont simplement posées l'une sur l'autre, comme toujours. De plus, le train de roues n'est pas celui que je destine à cette machine, donc l'embiellage n'est pas le bon non plus...

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Pour finir, j'ai préparé les supports de mains courantes, à l'aide de la référence Weinert 8463, ce sont les seules qui possèdent une base représentée avec des boulons de fixation à la chaudière. Tant qu'à faire, j'ai posé les deux côtés, c'est ainsi plus facile pour juger de la symétrie de l'ensemble, ainsi que l'avant de la machine autour du paraboloïde. Les mains courantes seront posées plus tard. Il me manque les supports pour les mains courantes situées juste sous les réservoirs ACFI, en effet les canalisations calorifugées, assez épaisses, posent la contrainte de supports suffisamment longs pour que les mains courantes passent au-dessus ! Donc pour celles-là, je cherche encore les supports...

Côté gauche, tout reste à faire, et cela devrait être le cas au cours des prochaines semaines.

18 février 2007

Détaillage de la chaudière (7) - le côté droit

Le détaillage de la chaudière se poursuit, j'ai commencé par le côté droit, en procédant de l'arrière vers l'avant, un peu arbitrairement. Cela avance tout doucement, moins vite que le printemps.

Tout d'abord, avec du fil de 0.6mm je représente les tubulures qui courent sous la chaudière, jusqu'à l'avant de celle-ci. Entre les deux cerclages de roues arrières, je maintiens l'extrémité de ce fil par une grosse goutte de colle bi-composants, avant d'occulter cet espace avec un petit morceau de plasticarte coupé aux bonnes dimensions, selon ce que j'observe sur les photos. En remontant le long de la chaudière, ces tubulures font des zig-zag assez difficiles à reproduire en 3D.

Je représente ensuite l'arrivée d'eau du tender à l'aide d'un fil de 0.7mm, depuis l'injecteur situé à l'arrière sous l'abri, jusqu'à la vanne de chapelle droite. Sur le plastic du tablier Jouef, le collage n'est pas simple, mais j'arrive à maintenir tout cela à peu près en place. Ce n'est pas très propre pour le moment, la cyano a "blanchi" mais après peinture toutes ces traces ne devraient plus se voir.

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Pour l'injecteur, je ne l'ai pas collé, pour deux raisons. Tout d'abord, étant situé sous le tablier, je crains que cela ne soit un peu fragile tant que l'ensemble tablier + chaudière ne sera pas rendu définitivement solidaire du châssis. La seconde raison est que l'injecteur vendu par Mecanic Trains ressemble à tout sauf l'injecteur de la 241C1 : aussi, j'ai ressorti mes catalogues pour chercher quelquechose de plus approchant. J'ai fini par trouver une pièce Kitway, du catalogue Railway donc, en métal blanc. Commandé, reçu, je mettrais cet injecteur en place plus tard, cf. point précédent.

Le marchepied de sablière est en fait un marchepied en laiton de 141R, d'origine Carmina, légèrement limé dans le sens de l'épaisseur, selon ce que j'ai pu relever à l'oeil sur les photos. Les puristes m'excuseront pour cet anachronisme, mais le petit marchepied en résine n'a pas survécu à son découpage de la chaudière originelle de Mecanic Trains....

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Je m'intéresse ensuite à l'ACFI. Initialement, en l'absence d'informations supplémentaires, j'avais fait sortir l'arrivée de vapeur provenant des cylindres entre les deux bidons ACFI. Et puis je me suis rendu compte de plusieurs différences notables entre le diagramme et la photo. En particulier, il se trouve sur l'avant droit de la locomotive réelle une canalisation d'assez fort diamètre, dont je ne vois pas d'autre utilité que l'alimentation en vapeur de l'ACFI - pure hypothèse de ma part, et je peux me tromper. J'ai donc supprimé le fil de laiton qui émergeait entre les bidons, pour le remplacer par une tubulure remontant sur le côté droit de la chaudière. L'extrémité de ce fil est visible sur la photo précédente, entre les bidons ACFI juste derrière la cheminée, je n'ai pas réussi à le sortir de la résine aussi je l'ai limé du mieux possible...

Par ailleurs, j'ai considéré que cette canalisation devait être calorifugée, même si cela n'apparait pas de façon flagrante sur les photos il est vrai, et donc pour cela j'ai utilisé de la corde de guitare.

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Petite digression. C'est E.Seibel, de Mecanic Trains, qui m'a donné le petit bout de corde de guitare visible sur ces photos. Neuves, les cordes de guitare se vendent en boutique spécialisée, 1,45 euros pièce, moins cher que le fil de laiton d'un diamètre équivalent chez l'Octant. Pour reproduire une canalisation calorifugée, les cordes qui nous intéressent sont gainées, il en existe de plusieurs types. Les unes à gaine de bronze, les autres à gaine d'acier. Les unes à coeur en nylon, les autres à coeur en acier. Je préfère utiliser celles qui sont gainées de bronze, car l'acier ne se soude pas, et à coeur en acier, le nylon fondrait à la soudure. Mais c'est un choix personnel. Vous allez me dire que sur ce kit j'utilise de la colle et non de la soudure, c'est certain, mais je me suis fait un petit stock de fils de différents diamètres et je ne souhaite pas me limiter pour l'avenir.

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Il existe également des cordes de violon, elles sont beaucoup plus chères, presque dix fois plus, et presque deux fois plus courtes, en revanche la gaine est plus lisse, si bien que cela ressemble plus à une canalisation calorifugée, il est vrai. Ceci étant, il suffit d'enduire la corde de guitare avec de la cyano qui se propagera à l'intérieur, pour "lisser" la surface de la canalisation et obtenir un résultat très proche. Je vous laisse juger...

Pour la turbodynamo, je n'arrive pas à trouver de photo permettant de déterminer comment se fait l'arrivée de vapeur, tout ce qu'on voit c'est d'une part le recyclage de vapeur vers l'échappement, d'autre part plusieurs câbles électriques vers l'éclairage avant, le dessous du tablier, et l'abri. On va supposer que l'arrivée de vapeur se fait par la base, en tout cas sur mon modèle...

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Avant de fixer définitivement ce recyclage vapeur, je glisse dessous deux tubulures. L'une est une canalisation amenant l'eau de la chambre de mélange de l'ACFI vers un thermomètre situé dans l'abri, le retour de l'eau refroidie se faisant du côté gauche vers la pompe ACFI. Cette tubulure n'est pour l'instant fixée que sur sa partie avant, jusqu'à la sablière environ. Pour l'arrière, je le collerais plus tard. L'autre tubulure est le déshuileur, il n'est pas encore en place et c'est d'ailleurs pour cette raison que le recyclage vapeur n'est pas collé sur son extrémité avant.

Enfin, j'ai décidé de passer un petit coup de papier de verre sur le haut de la cheminée. En effet, celle vendue par Mecanic Trains est trop conique si je la compare aux photos de la 241C1 dont la cheminée semble quasiment cylindrique. C'est un peu tardif, j'espère que cela ne laissera pas de traces après peinture.

Pour la suite de ce modèle, côté droit il reste la tubulure reliant l'abri au compresseur et deux-trois bricoles, telles les mains-courantes et l'électricité. Ensuite je passerais du côté gauche, canalisations ACFI entre la chambre de mise en charge et la pompe, plus quelques autres tubulures...